Lacs de l'Essonne, Viry-Châtillon/Grigny

Étang de l’Amiral (nord-ouest des Noues de Seine) : environ 70 000 cellules/mL mesurées sur le terrain, contre des concentrations satellitaires comprises entre 25 000 et 70 000 cellules/mL.
Étang des Noues de Seine : environ 95 000 cellules/mL mesurées sur le terrain, contre une moyenne satellitaire d’environ 35 000 cellules/mL, mais avec des valeurs proches de 90 000 cellules/mL au niveau du point de prélèvement.
Étang de la Justice : environ 96 000 cellules/mL mesurées sur le terrain, contre une moyenne satellitaire d’environ 20 000 cellules/mL. Toutefois, l’analyse des cartographies disponibles montre plusieurs zones localisées où les concentrations atteignent des niveaux comparables à ceux relevés lors de la mesure terrain.

Analyses du 27 mai 2025

Les mesures réalisées le 27 mai 2025 sur les étangs des Noues de Seine et de la Justice et consultables ci-dessous montrent des niveaux d’Entérocoques et de E Coli en dessous des seuils réglementaires pour les eaux de baignades.  

La mesure satellite effectuée le 16 mai 2025 sur Noues de Seine montrait une coloration verte de l’eau bien visible, liée à des concentrations élevées en chlorophylle-a, signe d’une activité phytoplanctonique marquée. Les concentrations faibles à modérées en phycocyanine, un indicateur plus spécifique des cyanobactéries, ainsi que le rapport phycocyanine/chlorophylle-a, largement inférieur à 1, suggèrent une présence limitée de cyanobactéries sur l’ensemble du plan d’eau. Ce type d’observation nécessite des précautions, mais ne traduit pas une situation préoccupante à ce stade.

L'augmentation de l'activité biologique donnant une coloration verte à l'eau est visible depuis février/mars 2025 environ, et s’inscrit dans une dynamique saisonnière classique, amplifiée par les conditions météorologiques favorables qui ont eu lieu au cours du premier semestre 2025 (entre autres, de fortes précipitation en janvier et février qui ont lessivé des quantités importantes de  nutriments, suivi d’un déficit hydrique de 3 mois qui a inhibé le renouvellement de l’eau et favorisé le développement de la biomasse biologique, ceci couplé à une augmentation des durées d'ensoleillement et des températures de l'air).

Les données/mesure de fin mai étaient favorables pour les cyanobactéries (mesures par télédétection) et E Coli (mesures sur le terrain). Cependant, les milieux aquatiques pouvant évoluer rapidement, il convient de rester prudent vis-à-vis de l’ingestion d’eau par les animaux domestiques ou les humains,

De nouvelles analyses sont en cours, notamment par télédétection pour surveiller l’évolution des cyanobactéries, et un nouveau protocole sera mis en place dès juillet 2025 incluant les mesures de cyanobactéries dans le milieu aquatique.